
Gérald Darmanin maintient ses positions. « Je ne partage pas le fait qu’il y ait un divorce entre la police et sa population », a déclaré le ministre de l’Intérieur, auditionné lundi 30 novembre par la Commission des lois de l’Assemblée nationale, après une série de violences policières. « Il n’y a pas à renouer, ce fil n’a jamais été perdu, mais il y a à faire comprendre les difficultés que vivent les policiers et à comprendre aussi comment la population souhaite aujourd’hui l’exercice de la force légitime », a-t-il également indiqué.
Le ministre de l’Intérieur a aussi réaffirmé son soutien et sa confiance au préfet de police de Paris, Didier Lallemant. « Le Préfet Lallement a un patron, c’est le ministre de l’Intérieur », a souligné Gérald Darmanin. « Je n’ai ni amour ni haine du préfet Lallement (…) c’est un fonctionnaire travailleur, qui ne m’a jamais menti, qui dirige l’un des postes les plus difficiles de France ». « Et j’ai constaté depuis que je suis en poste qu’il ne faillit pas à ses fonctions », a-t-il encore dit.
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